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D O S S I E R S M O N D I A U X La population mondiale au XXIe siècle |
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EN MATI��E DE POPULATION MONDIALE Note de documentation diffus�� par le Bureau de la population, des r��ugi�� et des migrations du d��artement d'��at, ao�� 1998
Le gouvernement Clinton est partisan d'une approche diversifi�� en vue de stabiliser la croissance d��ographique et de veiller ��ce que les couples soient en mesure de d��ider librement et rationnellement du nombre et de l'espacement de leurs enfants. ��cette fin, il pr��onise le soutien ��la planification volontaire de la famille et aux soins de sant��connexes visant ��r��uire la mortalit�� maternelle, infantile et juv��ile, ��la pr��ention de la propagation du VIH et du sida, ��l'am��ioration de la condition sociale, ��onomique et politique de la femme, ainsi qu'��l'��argissement de l'acc�� �� l'enseignement pour les filles et les gar��ns. La politique d��ographique du gouvernement constitue un ����ent essentiel de notre strat��ie de grande envergure en faveur du d��eloppement durable. Cette strat��ie int��re les objectifs relatifs ��la population et ��la sant����ceux de la protection de l'environnement, de la d��ocratisation et de l'encouragement d'une croissance ��onomique g����ale. La politique en mati��e de d��ographie internationale Entre 120 et 150 millions de couples ��travers le monde veulent des services de bonne qualit��de planification volontaire de la famille, mais ils n'y ont pas acc��, et ils sont encore plus nombreux �� ��re priv�� de services dans le domaine plus vaste de la sant�� g����ique. Notre politique en mati��e de d��ographie internationale repose sur deux id��s-ma��resses, ��savoir aider les couples et les individus �� d��erminer librement et rationnellement le nombre et l'espacement de leurs enfants et r��ondre ��leurs besoins connexes dans le domaine de la sant��g����ique. De surcro��, notre action sur le terrain de la d��ographie et du d��eloppement met en relief la n��essit��de faire reculer la mortalit�� maternelle et infantile, de pr��enir la transmission des maladies sexuellement transmissibles, en particulier le VIH et le sida, d'am��iorer la condition ��onomique, sociale et politique de la femme, de combler l'��art entre les gar��ns et les filles en mati��e d'enseignement, de faire prendre davantage conscience aux hommes de leurs responsabilit�� sur le plan de la sant��g����ique et de l'��ucation des enfants, ainsi que de lutter contre la consommation excessive des ressources. La politique des ��ats-Unis ��l'��ard de la d��ographie internationale co��cide en tous points avec le programme d'action qui a ����adopt��par 180 pays lors de la Conf��ence internationale sur la population et le d��eloppement tenue au Caire en 1994. L'un des principes fondamentaux dont sont convenus les signataires, c'est que l'ex��ution de ces programmes rel��e du droit souverain de chaque pays, conform��ent ��sa l��islation et ��son ordre de priorit��en mati��e de d��eloppement, ��la n��essit��de respecter pleinement les diverses religions, les valeurs ��hiques et les origines culturelles de sa population, et aux droits de l'homme reconnus universellement. Une conf��ence internationale qui se tiendra au d��ut de l'ann�� prochaine fournira aux dirigeants des pays du monde entier l'occasion de passer en revue et d'��aluer l'application du programme d'action adopt��lors de la conf��ence du Caire. Organis�� sous les auspices des Pays-Bas, elle se d��oulera du 8 au 12 f��rier 1999 ��La Haye. Les participants feront le point des progr�� r��lis�� et des difficult�� qui persistent en vue de poursuivre l'ex��ution de ce programme d'action et de d��erminer les nouvelles lignes de conduite �� adopter. Des d����u�� de 180 pays sont attendus ��La Haye, de m��e que des parlementaires, des repr��entants d'organisations internationales, de la presse et d'organisations non gouvernementales. La conf��ence de La Haye sera suivi, en juin, par une session extraordinaire de trois jours de l'Assembl�� g����ale de l'ONU. Les programmes relatifs ��la d��ographie internationale Le d��artement d'��at (minist��e des affaires ��rang��es) assure la coordination de la politique relative ��la d��ographie internationale et il en r��le l'��olution, en ��roite collaboration avec l'Agence des ��ats-Unis pour le d��eloppement international (USAID) et d'autres organismes du gouvernement des ��ats-Unis. L'USAID est le principal organisme d'ex��ution en ce qui concerne l'aide apport�� aux pays en d��eloppement sous la forme de programmes de grande envergure en faveur de la population et du d��eloppement ; ceux-ci portent notamment sur la planification familiale, les soins connexes de sant��g����ique, la maternit�� sans danger, la sant��de la femme, la protection infantile et l'enseignement de base. Les fonds vers�� par les ��ats-Unis ne servent absolument pas ��financer l'avortement comme m��hode de planification familiale ni ��plaider pour ou contre l'interruption volontaire de grossesse. Les ��ats-Unis ��uvrent en liaison avec d'autres pays donateurs pour ce qui touche aux questions d��ographiques et aux programmes relatifs ��la population. Citons, par exemple, le Programme am��icano-japonais qui est en vigueur depuis 1993 et qui porte sur des initiatives relatives ��la population, au VIH et au sida et ��la sant��des enfants. Il vise les objectifs suivants : aider les pays �� tirer le meilleur parti possible de l'assistance qu'ils re��ivent en mati��e de population et de sant�� accro��re la capacit��technique dans le domaine de l'octroi de l'aide, multiplier les occasions de partager les enseignements tir��de l'exp��ience et cimenter les relations am��icano-japonaises par le biais de l'accroissement des consultations et de la coop��ation ��l'��helon mondial et des missions. Dans le cadre de cette initiative, le Japon fournira environ 3 milliards de dollars entre 1993 et l'an 2000 au titre de l'aide bilat��ale en mati��e de population et de sant�� D'autres bailleurs de fonds, tels l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Commission europ��nne, ont eux aussi consid��ablement relev��le niveau de leur aide pour ce qui touche aux questions d��ographiques. Par ailleurs, les ��ats-Unis ��uvrent en collaboration avec diverses organisations multilat��ales, tels le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), l'Organisation mondiale de la sant�� (OMS), le Programme des Nations unies sur le VIH et le sida (ONUSIDA) et le Programme des Nations unies pour le d��eloppement (PNUD). Le FNUAP est le plus gros donateur multilat��al en mati��e d'aide ��la population. Il m��e des activit�� dans 150 pays et ajoute son aide ��celle que les ��ats-Unis et d'autres pays consentent ��titre bilat��al. Le FNUAP assure des services de planification volontaire de la famille dont le besoin se fait grandement sentir, des soins de sant��maternelle et infantile et des activit�� de pr��ention des maladies sexuellement transmissibles, VIH et sida y compris. L'UNICEF joue un r��e fondamental dans les programmes �� l'appui de la sant��maternelle et infantile. L'ONUSIDA est le fer de lance des efforts de grande envergure d��loy�� ��l'��helon mondial au nom de la lutte contre le VIH et le sida. L'OMS fournit une assistance technique pour les programmes de sant��g����ique et elle apporte un concours financier important en vue de la mise au point de nouveaux contraceptifs. Les programmes du PNUD sont ax�� sur la cr��tion d'emplois, l'avancement de la condition de la femme, le recul de la pauvret��et la protection de l'environnement. Le d��artement d'��at appuie toutes ces mesures, compte tenu de la place fondamentale qu'elles tiennent en vue de l'ex��ution du programme d'action adopt�� au Caire. Non seulement les ��ats-Unis ��uvrent avec les pays d'accueil pour les aider ��mobiliser davantage de ressources et ��en tirer le meilleur parti possible, mais ils facilitent aussi le resserrement de la coop��ation entre les pays en d��eloppement en vue du partage des enseignements ��tirer de leurs exp��iences respectives. Les retomb��s de l'assistance des ��ats-Unis Gr��e ��l'aide qu'ils ont re��e des ��ats-Unis et d'autres pays, certains ��ats sont arriv�� au point o��ils peuvent se passer de notre assistance en mati��e de population. C'est ainsi le cas de la Tha��ande, de la Tunisie et du Costa-Rica. Le recours ��la planification familiale a consid��ablement progress��dans certains pays, tels l'Egypte, le Bangladesh, l'Indon��ie et le Maroc, et ce en d��it de leur faible niveau de d��eloppement ��onomique et social. La part de l'aide ��l'��ranger dans le budget f����al repr��ente moins de 1%, et les programmes de planification familiale internationale re��ivent seulement deux centi��es de cette part. Cela correspond ��1,44 dollar par an et par habitant, soit ��peine le prix d'un sachet de popcorn. Il faut souligner que ce ne sont pas les ��ats-Unis qui financent le gros des programmes de planification familiale dans les pays en d��eloppement. La plupart d'entre eux assument eux-m��es au moins les deux tiers de ces frais ou alors ils b����icient d'une aide suppl��entaire d'autres pays industriels. Les sondages montrent, les uns apr�� les autres, que la majorit��des Am��icains sont en faveur de la planification familiale internationale. Leurs raisons sont aussi diverses que celles des ��ats-Unis : ils veulent am��iorer la sant��maternelle et infantile, rendre meilleure la condition de la femme, contribuer �� faire reculer la pauvret�� r��uire le nombre des avortements, ralentir la croissance d��ographique, prot��er l'environnement ��l'��helle plan��aire, promouvoir le d��eloppement ��onomique ��l'��ranger et agir dans l'int���� ��onomique des ��ats-Unis. Pour toutes ces raisons, il est essentiel que les ��ats-Unis maintiennent r��olument leur aide dans ce domaine. La stabilisation de la croissance d��ographique rev�� une importance fondamentale pour les int����s des ��ats-Unis. Les autres pays peuvent aussi voir leur progr�� ��onomique et social sap�� par un taux de croissance d��ographique rapide, qui a pour effet de r��uire la qualit��et la disponibilit��des services de sant��publique, de limiter les d��ouch�� en mati��e d'emploi et de contribuer ��la d��radation de l'environnement. Le ralentissement de la croissance d��ographique mondiale pr��ente l'avantage non seulement de promouvoir la stabilit��interne et le progr�� ��onomique et social �� l'ext��ieur, mais aussi de servir les int����s de notre pays dans le cadre d'une strat��ie de longue haleine visant ��encourager le d��eloppement ��onomique ��l'��ranger, point de d��art de l'am��ioration des d��ouch�� commerciaux pour les Am��icains, et ��att��uer les situations de crise qui pourraient se pr��enter ��l'avenir.
Revue électronique de l'USIA, volume 3, numéro 2, septembre 1998 |