|
D O S S I E R S M O N D I A U X La population mondiale au XXIe siècle |
|
Note de documentation diffus�� par le Centre pour la population, la sant?et la nutrition de l'Agence des ��ats-Unis pour le d��eloppement international
De nombreux couples des pays en d��eloppement ne sont pas en mesure d'exercer un droit fondamental que la plupart des Am��icains consid��ent comme allant de soi, celui de choisir le nombre d'enfants qu'ils auront et l'espacement des naissances dans leur foyer. Bien que les services de planification familiale soient maintenant beaucoup plus accessibles qu'autrefois, il reste encore dans les pays en d��eloppement plus de 120 millions de femmes qui ne pratiquent pas la contraception, alors qu'elles souhaitent espacer ou limiter leurs grossesses, et le nombre des couples en ��e de procr��r devrait augmenter d'au moins 20 millions par an. Dans les pays en d��eloppement, le manque d'acc�� ?la planification familiale se traduit par des taux ��ev�� de grossesses non voulues, des millions d'avortements pratiqu�� dans des conditions antihygi��iques et des milliers de d���� maternels. On estime ? 585.000 le nombre des femmes qui meurent chaque ann�� des suites d'une grossesse, soit plus d'une femme par minute, jour apr�� jour. De m��e, l'insuffisance de l'acc�� aux services de planification familiale est une cause importante de la mortalit?infantile des pays en d��eloppement. Les enfants n�� dans des familles nombreuses risquent beaucoup plus que les autres de mourir avant leur cinqui��e anniversaire. C'est particuli��ement vrai lorsque les naissances sont rapproch��s. En permettant de respecter un intervalle d'au moins 2 ans entre les naissances, la planification familiale peut ��iter 25% des d���� infantiles en moyenne. Il est particuli��ement important de r��ondre ?la demande de contraception non satisfaite des adolescents. Les programmes de planification familiale et les autres programmes de sant? g����ique donnent souvent de pi��res r��ultats lorsqu'ils sont appliqu�� aux jeunes adultes ; pourtant, le risque de d���� imputable ?la grossesse est deux fois plus ��ev?chez les femmes ����s de 15 ? 19 ans que dans la tranche d'��e des 20 ?24 ans. Des faits et des chiffres Dans les pays en d��eloppement en g����al, exclusion faite de la Chine, environ 20% des femmes mari��s et en ��e de procr��r se trouvent priv��s des services de planification familiale auxquels elles voudraient recourir. Les chiffres varient consid��ablement selon les zones g��graphiques et les pays. La demande non satisfaite est particuli��ement prononc�� en Afrique subsaharienne, o?dans certains pays 1 femme mari�� sur 3 n'a pas acc�� ?la contraception. Mais compte tenu du nombre tr�� ��ev?des habitants de l'Asie, c'est de loin dans cette partie du monde que la demande non satisfaite de planification familiale touche le plus de femmes. ?cet ��ard, l'Inde figure en t��e de liste des pays les plus mal lotis, puisqu'environ 31 millions de femmes n'ont pas recours ? la contraception, alors qu'elles le feraient si elles le pouvaient. Viennent ensuite le Pakistan (5,7 millions de femmes), le Bangladesh (4,4 millions), le Nig��ia (3,9 millions) et le Mexique (3,1 millions). ?la lumi��e des donn��s les plus r��entes, le constat suivant s'impose : parmi les femmes mari��s, la proportion de celles qui souhaitent espacer ou limiter les naissances atteint 62% au Ghana, mais 9% des couples ont recours ?des proc���� modernes de contraception ; 75% en Bolivie, mais 12% seulement utilisent des m��hodes modernes ; 57% au Guatemala, mais 18% seulement font appel ?des moyens modernes ; et 69% aux Philippines, mais 15% se fient ?des proc���� anticonceptionnels modernes. Ne serait-ce que pour maintenir le taux actuel d'emploi de contraceptifs modernes, le nombre des utilisateurs devrait augmenter de 50% au Bangladesh (soit une hausse de 5 millions par rapport aux 11 millions d'utilisateurs que l'on compte aujourd'hui) et d'environ 25% en Indon��ie (soit une hausse de 5 millions par rapport aux 30 millions d'utilisateurs actuels) au cours des 15 prochaines ann��s. La contribution de l'USAID Depuis plus de 30 ans, les ��ats-Unis jouent un r��e primordial dans les efforts qui sont consentis ?l'��helon mondial pour r��ondre ?la demande non satisfaite de planification familiale et d'information. L'USAID est non seulement l'un des plus gros bailleurs de fonds dans ce domaine, mais elle joue aussi un r��e de chef de file en ce qui concerne la formulation et la prestation, dans les pays en d��eloppement, de services de planification familiale non c��rcitifs, de haute qualit?et d'un bon rapport co��-efficacit?  Le personnel technique de l'USAID ��uvre
avec des homologues
am��icains et du pays d'accueil en vue de cr��r des programmes de
planification familiale et de soins de sant?g����ique qui soient
ax��
sur les besoins de la client��e ; l'accent est mis sur un
grand
choix de m��hodes contraceptives, sur la qualit?des soins et sur
les
activit�� de conseil. De plus en plus fr��uemment, ces programmes
sont
int��r�� ?d'autres d��arches entreprises ?l'��helon de la
collectivit?en vue d'am��iorer la sant?maternelle et infantile,
de
pr��enir le VIH et le sida et d'am��iorer la condition de la
femme,
notamment au moyen de l'alphab��isation et de l'octroi de pr��s
aux
micr��ntreprises.
Des centaines de milliers de femmes et d'enfants sont en vie aujourd'hui gr��e ?l'aide de l'USAID en mati��e de planification de la famille. Les programmes qu'elle administre s'inscrivent dans le droit fil de son action plus vaste visant ?favoriser la stabilisation de la croissance d��ographique, le d��eloppement ��onomique, la sant? et le bien-��re des ��res humains, la qualit?de l'environnement, la s��urit?alimentaire ainsi que la paix et la stabilit?dans le monde.
Revue électronique de l'USIA, volume 3, numéro 2, septembre 1998 |
