La prolif・ation des armes de destruction massive : d・is et contre-attaques
La prolif・ation des armes de destruction massive est un d・i consid・able, mais la communaut?internationale est " r・olument d・ermin・ ?le relever ", d・lare M. Holum. " Une strat・ie de non-prolif・ation qui soit ferme et de grande envergure demeurera une composante essentielle de la politique ・rang・e des ・ats-Unis, au fur et ?mesure qu'ils ・uvront ?la promotion de leurs int・・s et au rayonnement de la s・urit?mondiale en perspective du si・le prochain. " M. Holum est principal conseiller du pr・ident et de la secr・aire d'・at en mati・e de ma・rise des armements et de s・urit?internationale. |
Introduction
Les tendances actuelles en mati・e de prolif・ation des armes de destruction massive (ADM) et de missiles sont nuanc・s. Ces deux derni・es ann・s, la communaut?de la non-prolif・ation s'est heurt・ ?des situations parmi les plus d・icates auxquelles elle ait jamais eu ?faire face. Mais dans le m・e temps, cette gageure a ・?pour elle l'occasion de prendre davantage conscience du fait que ces dangers sont r・ls et qu'ils m・itent l'attention soutenue des plus hauts responsables.
Les trait・, r・imes et initiatives ?caract・e multilat・al qui visent ?corriger les probl・es pos・ par la prolif・ation forment un filet aux mailles de plus en plus serr・s. O?qu'ils se tournent, les pays prolif・ateurs et ceux qui aimeraient le devenir se heurtent ?une vive opposition. Pour leur part, les ・ats-Unis usent de toute une panoplie d'instruments pour tenter d'emp・her la prolif・ation des ADM et des missiles ; le renforcement des r・imes mondiaux, la diplomatie, l'imposition de sanctions et l'am・ioration de la s・urit?r・ionale sont autant de fl・hes ?notre arc. La plupart des autres pays partagent notre sentiment en mati・e de non-prolif・ation et ils ・uvrent syst・atiquement au renforcement des textes pertinents.
La nature du p・il
Le danger que repr・ente la prolif・ation des ADM ne date pas d'hier. On s'en inqui・ait d・?en 1925, au moment de la n・ociation du Protocole de Gen・e qui fit suite ?l'usage de gaz neurotoxiques pendant la Premi・e Guerre mondiale. Au fil des ans, la menace que les ADM font peser sur la s・urit?internationale n'a cess?de se pr・iser. Les ・・ements survenus ces derni・es ann・s illustrent la terreur qu'inspirent ces armes et l'ampleur de leurs effets d・tabilisateurs : l'emploi d'armes chimiques pendant la guerre entre l'Iran et l'Irak ; l'attaque au sarin, gaz neurotoxique, dans le m・ro de Tokyo ; les attaques irakiennes aux missiles de type SCUD pendant la guerre du Golfe ; le lancement de missiles ?titre d'essais par la Cor・ du Nord et par l'Iran ; et les essais d'armes nucl・ires et de missiles par l'Inde et par le Pakistan. Ces actions, et d'autres de m・e nature, font courir des dangers imm・iats aux alli・ des ・ats-Unis, aux soldats am・icains d・loy・ ?l'・ranger et ?la population civile des ・ats-Unis.
Les raisons qui poussent les ・ats ?tenter d'acqu・ir des AMD sont multiples. Pour certains, il s'agit d'une question de prestige et de pouvoir. Dans un monde o?les applications civiles des techniques rev・ent une dimension de plus en plus utilitaire et qui inspire toujours davantage de respect, il y a des pays qui continuent de croire que la possession d'ADM est une preuve de prouesses techniques et un moyen de s'imposer sur la sc・e internationale. D'autres veulent ・re pr・s ?parer aux menaces r・ionales qu'ils per・ivent ou d・enir l'avantage si un conflit venait ?・later, se rendant compte trop tard qu'ils risquent davantage de se trouver pris dans l'engrenage d'une course r・ionale aux armements et d'・re mis ?l'index par la communaut?internationale. Parfois baptis・s " l'arme nucl・ire des pauvres ", les armes chimiques et biologiques constituent la solution de rechange par excellence pour les pays qui n'arrivent pas ?se procurer d'armes atomiques.
Or tous ces raisonnements sont aussi boiteux que dangereux, et ils font l'impasse sur l'effet profond・ent d・tabilisateur des ADM et des missiles sur la s・urit?tant r・ionale que mondiale. Les quelques pays qui cherchent ?se doter d'ADM vont ?contre-courant du sentiment quasi-mondial de rejet qu'inspire la prolif・ation. Pour s'en convaincre, il n'est qu'?consid・er le Trait?de non-prolif・ation des armes nucl・ires (TNP), la Convention sur les armes chimiques et la Convention sur les armes biologiques - autant d'accords qui constituent des obstacles d'importance cruciale ?la prolif・ation et qu'il convient, ?ce titre, de soutenir et de renforcer.
Mais parler de la demande d'ADM et de leur acquisition, c'est aussi soulever la question de l'offre. En d・it de la prise de conscience accrue dans la communaut?internationale du caract・e d・tabilisateur de la prolif・ation, un certain nombre d'・ats continuent de vendre des missiles, des techniques nucl・ires et d'autres composantes li・s aux ADM ?ceux qui sont tent・ par la prolif・ation ou qui s'y livrent d・?activement. En g・・al, la motivation de ces ・ats rel・e de consid・ations purement ・onomiques : la tentation de se procurer des devises fortes est grande et, malheureusement, trop souvent irr・istible.
Il est un fait incontournable : certains des sc・arios les plus terrifiants en mati・e de prolif・ation d'ADM mettent en sc・e non pas des ・ats, mais des terroristes ou d'autres acteurs ind・endants des gouvernements. Il est encore beaucoup trop facile pour les personnes suffisamment fortun・s et moralement corrompues d'obtenir et de d・loyer des ADM aux effets d・astateurs - ce qui est particuli・ement le cas des armes biologiques. Les d・arches internationales visant ?d・ecter et ?contrer ce genre d'actions sont constamment susceptibles d'・re d・ou・s par les progr・ techniques qui compliquent la d・ection et par la relative facilit?avec laquelle on peut mettre au point, dissimuler et transporter des ADM.
Les d・is de la prolif・ation
La communaut?internationale demeure r・olument attach・ ?la non-prolif・ation et aux efforts connexes, mais il y aurait encore plus d'une vingtaine de pays dot・ d'ADM ou qui tentent de d・elopper leurs capacit・ dans ce domaine. Voici un r・apitulatif partiel des d・is d'actualit?parmi les plus pressants auxquels la communaut?internationale doit faire face.
a. Les armes nucl・ires
C'est apr・ la guerre du Golfe que l'on a d・ouvert le programme irakien d'armes nucl・ires. Six ann・s durant, la Commission sp・iale de l'ONU (UNSCOM) s'est employ・ ?・aluer l'ampleur de ce programme et ?le d・anteler. L'UNSCOM a d・ruit pratiquement toutes les installations et tout l'・uipement de l'Irak, mais ce pays continue de dissimuler de la documentation et du mat・iel li・ ?des aspects fondamentaux de ses anciennes activit・ nucl・ires. De surcro・, le gouvernement irakien n'a toujours pas donn?la preuve qu'il avait renonc??son ambition d'acqu・ir l'arme nucl・ire.
Le programme d'armement nucl・ire de la Cor・ du Nord a ・?d・oil?en 1994, apr・ que des inspecteurs de l'AIEA (Agence internationale de l'・ergie atomique) eurent constat?que les d・larations de la R・ublique populaire d・ocratique de Cor・ relatives ?sa consommation de combustible se contredisaient par endroits. La Cor・ du Nord a accept? dans le contexte d'un accord-cadre bilat・al, d'・uvrer de concert avec les ・ats-Unis dans la voie du respect int・ral de ses obligations en mati・e de non-prolif・ation nucl・ire. Toutefois, au vu des retards apport・ ?l'application de cet accord et de l'apparition d'autres ph・om・es inqui・ants en Cor・ du Nord sur le terrain de la prolif・ation, on ne saurait dire ?quel moment la situation conna・ra un d・ouement heureux.
L'Iran, qui est partie au TNP, continue d'intriguer pour obtenir des techniques et du mat・iel nucl・ires incompatibles avec un programme nucl・ire civil et il cherche ?se doter de l'arme atomique, quoiqu'il s'en d・ende en pr・extant s'en tenir au cycle complet du combustible nucl・ire.
En mai 1998, l'Inde d'abord, et le Pakistan ensuite, ont d・i?les normes mondiales en mati・e de non-prolif・ation en proc・ant ?des essais nucl・ires. Ces deux pays s'obstinent ?rechercher divers moyens de promouvoir leurs capacit・ dans ce domaine.
b. Les armes chimiques
Depuis la fin de la guerre du Golfe, l'Irak a reconstruit des composantes essentielles de son infrastructure de production chimique ?des fins industrielles et commerciales. En 1998, l'UNSCOM a d・ouvert que l'Irak avait mis au point le gaz neurotoxique VX, ce qui alimente les suspicions selon lesquelles l'Irak conserverait une capacit?de production d'armes chimiques. L'Iran, qui a sign?la Convention sur les armes chimiques, fabrique et entrepose diverses armes chimiques et s'efforce toujours et encore de se procurer de l'・uipement et du mat・iel con・s en r・lit?pour une infrastructure plus perfectionn・ et plus autonome.
La Syrie poursuit activement un programme d'armement chimique et elle poss・e des stocks de plusieurs agents neurotoxiques, encore qu'elle demeure tributaire de fournisseurs ・rangers pour les ・・ents essentiels de ce programme. La Libye, quant ?elle, entend bien d・enir une capacit?chimique et ・re capable de produire ce type d'armes, mais elle d・end dans une tr・ grande mesure de fournisseurs ext・ieurs pour obtenir des pr・urseurs et d'autres ・・ents essentiels. De m・e, le Soudan s'emploie ?se doter d'une capacit?de production d'armes chimiques.
c. Les armes biologiques
S'il a admis qu'il poursuivait un programme actif et de grande envergure en mati・e d'armes biologiques, l'Irak n'a cependant pas r・・?toute l'ampleur de ses efforts dans ce domaine, ce qui indique presque certainement que Bagdad compte reconstruire sa capacit?quand les circonstances le permettront. L'Iran a mis en route un programme d'armement biologique pendant la guerre contre l'Irak et il pourrait poss・er un stock limit?d'armes biologiques.
d. Les missiles
Dans ce domaine, c'est la R・ublique populaire d・ocratique de Cor・ qui se place au premier rang des ・ats prolif・ateurs. Elle met au point des missiles dont la port・ est de plus en plus longue - et qui pourraient un jour ・re capables d'atteindre certaines parties du territoire des ・ats-Unis. De m・e, elle exporte activement des missiles et une capacit?de production en Egypte, en Iran, au Pakistan et en Syrie. L'Irak conserve probablement un certain nombre de missiles de type SCUD et de lanceurs, et il travaille ?la mise au point de deux missiles dont le rayon d'action pourrait ・re ・argi d・ la lev・ des sanctions de l'ONU.
De m・e, l'Iran poss・e un programme tr・ actif en mati・e de missiles ; il construit des SCUD avec l'aide de la Cor・ du Nord, met au point le missile balistique de moyenne port・ Shahab-3, et cherche ?se doter de syst・es encore plus performants. L'Inde et le Pakistan mettent au point des missiles balistiques de courte et de moyenne port・s (avec l'aide consid・able de la Chine et de la Cor・ du Nord en ce qui concerne le Pakistan). La Libye continue de chercher ?se procurer des missiles et des techniques sp・ialis・s pour compl・er la panoplie de SCUD que lui fournit la Russie, et la Syrie construit ce type de missiles ?partir de plans con・s par la Cor・ du Nord.
Etre ?la hauteur des d・is
Les d・arches engag・s par les ・ats-Unis et d'autres pays en vue de contrer la prolif・ation font intervenir un certain nombre d'・・ents qui se renforcent mutuellement et qui, consid・・ tous ensemble, ont pour effet de freiner l'action des ・ats prolif・ateurs, de restreindre l'・entail de leurs choix et de confiner la menace potentielle qu'ils repr・entent.
Le renforcement des r・imes . Le gouvernement des ・ats-Unis se d・ense sans compter en vue de consolider les normes mondiales contre la prolif・ation, lesquelles sont indispensables pour donner aux autres gouvernements la confiance leur permettant de renoncer eux-m・es ?ces options. R・olument d・ermin・ ?renforcer le r・ime de non-prolif・ation ?l'・helle mondiale, les ・ats-Unis tentent notamment de faire entrer en vigueur le Trait?d'interdiction compl・e des essais nucl・ires (TICE/CTBT), de consolider la Convention sur les armes biologiques, de n・ocier un trait?d'interdiction de la production de mati・es fissiles ?des fins militaires, de rehausser les sauvegardes de l'AIEA et de donner du mordant ?la Convention sur la protection physique du mat・iel nucl・ire. Ces initiatives ont pour ambition de compl・er les accords et trait・ actuellement en vigueur, tels le TNP et la Convention sur les armes chimiques, aussi bien que les r・imes officieux de non-prolif・ation, tels le R・ime de limitation des techniques de missiles (MTCR), le Groupe Australie (AG) et le Groupe des fournisseurs nucl・ires (NSG).
Les normes ・ablies par ces accords tiennent une grande place dans le succ・, ou l'・hec le cas ・h・nt, de notre strat・ie en mati・e de non-prolif・ation et il continuera d'en ・re ainsi. Le fait d'adh・er ?des accords peut en effet entraver les comportements probl・atiques, dans la mesure o?les ・ats parties sont assujettis ?des obligations juridiquement contraignantes, que l'imposition de sanctions se justifie ou que les sources d'approvisionnement se tarissent.
La diplomatie constitue une composante essentielle des efforts qui sont d・loy・ en mati・e de non-prolif・ation, en particulier d・ l'apparition d'un nouveau p・il. Les communications diplomatiques discr・es, mais concert・s, peuvent ・re suivies d'un dialogue bilat・al soutenu, voire de l'intervention directe de responsables du gouvernement des ・ats-Unis aux ・helons les plus ・ev・. Les ・ats-Unis attendent d'autres gouvernements qu'ils entreprennent des activit・ diplomatiques de m・e nature visant ?renforcer les normes de non-prolif・ation.
Par ailleurs, les ・ats-Unis encouragent la Cor・ du Nord ?adopter un comportement responsable, ?se conformer ?l'accord-cadre sur les questions nucl・ires, ?mettre un frein ?ses programmes de missiles et ?s'abstenir d'exporter ces projectiles. Avec la Russie et la Chine, les ・ats-Unis maintiennent un dialogue soutenu et de haut niveau pour exhorter ces deux pays ?cesser toute coop・ation avec les pays tent・ par la prolif・ation et ?ne plus leur fournir de mat・iel. ?la suite des essais nucl・ires effectu・ par l'Inde et le Pakistan, les ・ats-Unis ont engag?des pourparlers bilat・aux de haut niveau avec le gouvernement de ces deux pays pour les encourager ?ratifier le TICE, ?interdire la production de mati・es fissiles ?des fins militaires, ?mettre en place des moyens pouss・ de contr・e des exportations et ?freiner leurs programmes nucl・ires et de missiles. D'autre part, les ・ats-Unis ne manquent pas de sensibiliser la communaut?internationale aux questions de prolif・ation, lorsqu'ils prennent la parole ?la tribune des Nations unies ou d'autres organismes multilat・aux qui se penchent sur ce dossier.
Les sanctions et autres moyens de pression. Lorsqu'on ne peut envisager ni la diplomatie ni le dialogue, ou lorsqu'il faut compl・er les interventions diplomatiques, les ・ats-Unis, souvent en liaison avec d'autres pays, ont recours ?des sanctions ou ?d'autres moyens de pression, les uns positifs et les autres n・atifs, pour tenter d'amener les pays ?changer de comportement. On observe ce genre de d・arches face aux menaces de prolif・ation qui ・anent de l'Irak, de la Libye et du Soudan. Les sanctions ont souvent leur part de d・racteurs, mais force est de reconna・re qu'elles demeurent un instrument efficace et qu'elles facilitent grandement aux ・ats-Unis et ?d'autres pays la t・he de faire clairement comprendre les co・s - politiques et ・onomiques - de la prolif・ation.
Rehausser la s・urit?r・ionale. Conscients que la pr・ence de d・・uilibres en mati・e de s・urit?r・ionale risque d'inciter certains pays ?poursuivre des programmes d'ADM, les ・ats-Unis participent activement ?toute une gamme d'initiatives relatives ?la s・urit?r・ionale au Proche-Orient, en Am・ique latine, en Afrique et en Asie. Le dialogue, la coop・ation et la mise en ・uvre de mesures suppl・entaires propres ?renforcer la confiance et la s・urit?entre les ・ats r・ionaux peuvent contribuer ?dissuader les pays d'acqu・ir des ADM ou des missiles.
D・ense et dissuasion. Parce qu'ils savent pertinemment que les d・arches destin・s ?contrer la prolif・ation ne seront pas toujours fructueuses, aussi bien intentionn・s soient-elles, les ・ats-Unis appliquent actuellement une vaste strat・ie de contre-prolif・ation qui vise principalement ?prot・er les soldats am・icains stationn・ ?l'・ranger et les divers int・・s de s・urit?nationale des ・ats-Unis au cas o?les efforts de non-prolif・ation n'aboutiraient pas. De fait, la planification d・ensive rev・ une importance critique et elle peut dissuader les ・ats d'adopter des comportements ind・irables. Suivant les circonstances, il pourrait ・re indiqu?de recourir ?la contre-attaque ou ?des actions pr・entives. Les mesures de d・ense active, dans lesquelles s'ins・e notamment un syst・e national de d・ense antimissile, se situent ?mi-chemin entre ces deux options.
Conclusion
La prolif・ation des ADM constitue un d・i consid・able pour les ・ats-Unis, mais c'est un d・i qu'ils rel・ent. Notre strat・ie de non-prolif・ation continuera d'associer les d・arches visant ?d・ourager l'acquisition d'ADM ?celles qui cherchent ?convaincre les protagonistes du c・?de l'offre que les avantages ・onomiques ne font tout simplement pas le poids face aux menaces de la prolif・ation aussi bien qu'?rappeler aux ・ats prolif・ateurs le co・ potentiel de leurs agissements. L'important, c'est de cerner les menaces de la prolif・ation d・ qu'elles apparaissent, c'est-?dire avant d'・re amen??recourir ?des contre-mesures co・euses, de viser inlassablement l'・imination compl・e des programmes d'ADM et de missiles et de limiter l'acc・ aux techniques fondamentales. Il se pr・entera des circonstances dans lesquelles les efforts de non-prolif・ation n'aboutiront pas, d'o?la n・essit?de maintenir des initiatives actives de contre-prolif・ation et de d・ense.
Les gens du m・ier qui s'attaquent au probl・e de la prolif・ation se rendent compte que leur t・he est ardue et que les efforts visant ?pr・enir ce ph・om・e sont plus importants que jamais, et donc plus difficiles. Le d・i est consid・able, mais la communaut?internationale porte une attention accrue ?ce p・il et elle est r・olument d・ermin・ ?le contenir. Une strat・ie de non-prolif・ation qui soit ferme et de grande envergure demeurera une composante essentielle de la politique ・rang・e des ・ats-Unis au fur et ?mesure qu'ils ・uvront ?la promotion de leurs int・・s et au rayonnement de la s・urit?mondiale en perspective du si・le prochain.